Tous les articles
Une exposition d’oeuvres de Gilles Carle dans la région cet été
Radio-Canada
Éric Gagnon
23 mai 2019
Pourquoi les proches aidants ont besoin de plus d’aide
Radio-Canada
Catherine Perrin
2 novembre 2017
Ma Gaspésie, En Rafale
Nelson Sergerie — Jeudi, 21 mars 2024
Plus de 60 artistes pour le 41e Festival en chanson de Petite-Vallée
La 41e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée aura une touche particulière puisque ce sera la dernière à être présentée sous le chapiteau, à la suite de l’incendie qui avait ravagé le Théâtre de la vieille forge en août 2017.
Sous le thème « Aïe ! Aïe ! la maline », avec l’artiste passeure Marie-Jo Thério, une vaste harmonie d’artistes établis et de la relève se produiront du 25 juillet au 3 août, soit durant le congé de la construction alors que la construction du nouveau théâtre sera en pause pour les traditionnelles vacances de ce secteur d’activités.
Malgré que l’édition de cette année se trouve en plein cœur des festivals à travers la province, celui de Petite-Vallée a réussi à mettre une brochette de plus de 60 artistes.
« Cette année, on ne monte pas le grand chapiteau de Grande-Vallée. On a préféré garder l’équipe à Petite-Vallée et on a agrandi de l’intérieur le chapiteau théâtre en prenant de l’espace bistro pour lever une estrade de 100 personnes », mentionne le directeur général et artistique du festival Alan Côté.
Quelque 15 000 festivaliers sont attendus pour se laisser bercer par des artistes établis comme Michel Pagliaro, Catherine Durand, Mara Tremblay ou Chloé Sainte-Marie.
« Ce n’est pas évident de prendre une place en plein milieu des autres festivals qui n’était pas la nôtre », commente M. Côté.
Plusieurs artistes gaspésiens s’y trouveront aussi, notamment MLou, Les Element et Benoît Côté notamment.
« À chaque année, c’est la mission de donner la tribune à des artistes émergents. Il y a aussi un côté populaire qu’on soigne bien. Cette année, il y a un élan particulièrement féminin autour de l’idée de Marie-Jo avec sa thématique de la maline. On est allé entre autres avec une série Ces sorcières que l’on aime. Ce sont neuf femmes qui font leur spectacle en formule cinq à sept. Et des femmes, il y en a partout durant le festival », souligne M. Côté qui mentionne que c’est un de ses coups de cœur.
« Il y en a plein. Il y a de beaux défis et on va célébrer aussi le dixième anniversaire de la série Dans l’shed à Léon. Il y aura des invités et on disposera la scène au milieu de la salle. On a aussi une série avec des gars de Québec. Il y a une effervescence au niveau des auteurs-compositeurs depuis les 10 dernières années », ajoute le directeur générale et artistique.
« Bien sûr, il y a Marie-Jo. On a vraiment une relation avec elle depuis la création du gros théâtre de la vieille forge en 2001. Marie-Jo était là pour faire la première résidence de création et qui a donné le ton pour la suite », poursuit-il.
La construction du nouveau théâtre se passe bien, malgré une érection en hiver.
Le carré est levé et les fermes de toit sont présentement installées.
« Il y a beaucoup de choses qui avancent en même temps et d’ici un mois, le monde pourra travailler à l’abri. C’est un gros chantier. Quand ce sera fini, ça va bien se marier au paysage ».
Pour la 42e édition en 2025, le festival sera de retour à la fin juin et sans se mouiller, M. Côté mentionne qu’il y aura deux ouvertures officielles.
« Il est trop tôt pour en parler, mais on a un an pour travailler ça. On va orchestrer tout ça et on verra au fur et à mesure. Il y a des gens avec qui je parle », dit-il, prudent.