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Miriane Demers-Lemay — Lundi, 10 juin 2019
Chloé Sainte-Marie et Sylvie Drapeau aux Jardins de Métis cette saison
Pour la 19e année, les thés littéraires sont offerts au public aux Jardins de Métis tout au long de l’été.
Photo: Radio-Canada / Miriane Demers-Lemay
Les populaires thés littéraires des Jardins de Métis ont donné leur coup d’envoi avec la performance de la slameuse Queen K, dimanche. La programmation de l’été compte une brochette diversifiée d’artistes québécois, incluant Chloé Sainte-Marie, Sylvie Drapeau et Jean Désy.
« Avec le spectacle d’Elkahna Talbi, je trouve qu’on commence la saison d’une magnifique façon », s’exclame l’agente de développement du Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (CLAC), Annie Landreville.
À la suite d’une semaine de résidence de création à la Maison de la culture du Château Landry, la slameuse Elkahna Talbi, alias Queen K, a présenté des extraits de son recueil de poèmes et de son spectacle devant une quarantaine de personnes, lors du premier thé littéraire de la saison, dimanche.
« La région du Bas-du-Fleuve, c’est une région que j’aime beaucoup, où la poésie est forte. »
- Elkahna Talbi, alias Queen K, slameuse
L'auteure et slameuse Elkahna Talbi, alias Queen K, dit vouloir revenir dans la région pour présenter son spectacle.
Photo : Radio-Canada / Miriane Demers-Lemay
Les thés littéraires sont des événements qui allient musique et animations littéraires avec des artistes québécois.
L’engouement pour la formule est tel que les salles affichaient complet aux rencontres, l’été dernier.
Cette popularité devrait toujours être au rendez-vous cette année, espèrent les organisateurs. Cette année, les événements auront lieu au bistro le Bufton des Jardins de Métis, qui permettra d’accueillir plus de visiteurs que les années précédentes.
La programmation, en bref :
Comprendre les réalités des artistes
La formule des thés littéraires peut également permettre de mieux comprendre les réalités du travail des artistes, selon la directrice générale du CLAC, Julie Boivin.
On aime l’échange, la médiation avec le public : poser des questions, comprendre les démarches, démystifier comment un artiste réussit à émerger, à vivre, à produire, à diffuser, c’est quoi les enjeux, les défis , décrit-elle.
« Quand on voit un produit fini, ça semble bien beau, mais parfois ce qu’on oublie, c’est qu’il peut y avoir deux ans de travail derrière tout cela. »
Julie Boivin, directrice du CLAC
Une quarantaine de personnes ont participé au premier thé littéraire de la saison, au bistro le Bufton, aux Jardins de Métis.
Photo : Radio-Canada / Miriane Demers-Lemay
Parfois ils sont obligés d’autofinancer leur production , ajoute Julie Boivin. Donc, ce n’est vraiment pas facile. C’est pour cela que c’est important de prendre soin de nos artistes.
L’admission générale des thés littéraires est de 22 $, tandis que le tarif réduit est de 18 $. L’entrée inclut également l’entrée aux Jardins, ainsi que la dégustation d’un thé et d’une pâtisserie.